Au cours des vingt dernières années, l’Agence a réalisé d’importants progrès afin d’aider les coopératives d’habitation à aborder la question des administrateurs en retard de paiement dans le cadre de son évaluation des risques liés aux clients.
En 2007, 28 % des coopératives ont déclaré avoir des administrateurs qui devaient de l’argent à leur coopérative. Cependant, en 2024, ce nombre a chuté à un niveau historique, avec seulement 51 administrateurs en retard de paiement dans l’ensemble de notre portefeuille, et le montant total dû a diminué de 86 %, passant de plus de 500 000 $ à seulement 72 471 $. Ces données sont déclarées par chaque coopérative cliente de l’Agence le dernier jour de son exercice financier.

Cette mesure est d’une importance cruciale, non seulement du point de vue éthique, mais aussi pour ce qu’elle révèle sur les pratiques financières plus générales dans les coopératives.
Nos analyses démontrent invariablement que les coopératives dont les administrateurs sont en retard de paiement affichent toujours des taux beaucoup plus élevés de membres en retard de paiement et de mauvaises créances. Cette corrélation démontre les risques éthiques et financiers associés au fait de permettre aux administrateurs endettés de continuer de siéger au conseil d’administration.
Les administrateurs doivent adopter un comportement responsable et respecter les règles de la coopérative. Lorsqu’ils ne le font pas, ils minent leur crédibilité ainsi que la santé financière de la coopérative.
Au cours de son histoire, l’Agence a fortement encouragé les coopératives à adopter des règlements empêchant les membres en retard de paiement d’agir comme administrateurs. Ce changement de politique a non seulement réduit les arriérés, mais a aussi contribué à changer la culture au sein des coopératives.
Même lorsque les règles officielles ont tardé à suivre, la conversation sur l’éthique a mené à une plus grande responsabilisation. Certaines coopératives permettent encore aux administrateurs de siéger au conseil d’administration s’ils ont signé un accord de remboursement.
Cependant, la position de l’Agence est claire : des arriérés sont des arriérés, et le leadership consiste à établir la norme en matière d’éthique, de gouvernance et de viabilité financière.
Pour en savoir plus, consultez le Rapport de rendement du portefeuille de 2024 de l’Agence.